22,6 Milliards de prêts : Où est passée l’électricité ?

Investissements dans la SONELEC

Des milliards investis… pour des coupures toujours plus fréquentes

🗓 2024

Depuis 2017, le gouvernement comorien a contracté 22,6 milliards de francs comoriens (fc) en prêts destinés à la modernisation de la SONELEC et à l’amélioration du réseau électrique national. Pourtant, sept ans plus tard, les coupures de courant sont plus fréquentes que jamais et des milliers de Comoriens restent privés d’un accès fiable à l’électricité.

🔢 Une pluie de milliards pour peu de résultats

Voici la répartition des prêts accordés à la SONELEC :

Au total, 22,6 milliards fc injectés dans le secteur énergétique. Et pourtant… toujours autant de délestages et une SONELEC incapable de stabiliser le réseau.

⚡ Cap-Vert : 2 Milliards suffisent pour éclairer un pays

Si on compare cette situation aux performances impressionnantes du Cap-Vert, la différence est frappante. Entre 2005 et 2008, ce pays a investi seulement 2 milliards fc pour stabiliser son réseau électrique. Résultat ?

💡 En trois ans, avec 5 fois moins d’argent, le Cap-Vert a réussi là où les Comores échouent depuis des décennies.

❓ Où sont passés les 22,6 milliards ?

Avec une telle différence d’efficacité, la question est inévitable : où est passé l’argent ? Les 22,6 milliards de prêts n’ont pas résolu les problèmes structurels du secteur énergétique.

La SONELEC peine toujours à fournir une alimentation stable, et les fonds alloués semblent s’être évaporés dans des opérations peu fructueuses.

"Nous avons investi massivement, mais sans résultats concrets. C’est une gestion chaotique et opaque."
Un observateur du secteur énergétique

💸 Une gestion déficiente et des soupçons de corruption

Les soupçons de corruption et de mauvaise gestion pèsent lourdement sur les performances du secteur énergétique comorien.

En l’absence de transparence et de contrôle efficace, les investissements ne semblent profiter ni aux infrastructures ni à la population.

🔥 Le Cap-Vert prouve qu’un budget maîtrisé, combiné à une gestion efficace et transparente, peut transformer un secteur clé comme l’électricité.

À l’inverse, les Comores, malgré des moyens financiers nettement supérieurs, restent piégées dans une gestion déficiente qui maintient le pays dans l’obscurité et la frustration.

🧐 Les comoriens ont le droit de savoir

Alors que le Cap-Vert éclaire son avenir avec 2 milliards fc, les Comores restent dans l’obscurité malgré 22 milliards de prêts.

Cette situation prouve une fois de plus que la réussite d’un projet ne se mesure pas à son budget, mais à la qualité de sa mise en œuvre.

"Investir sans planification et sans contrôle, c’est comme verser de l’eau dans un panier percé."
Un expert en gestion publique

SONELEC : 22,6 milliards pour un black-out garanti.